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Comment favoriser l’égalité des chances à l’école ?

Chaque année en France, 150 000 jeunes, soit près de 20% d’une classe d’âge, quittent le système éducatif sans diplôme ni qualification. Un phénomène inquiétant qui impliquent de trouver des solutions efficaces pour répondre aux préoccupations des Français. Depuis 2002, le Gouvernement a déployé une série de mesures destinées à favoriser la réussite des élèves en difficulté et à promouvoir l’égalité des chances à l’école. Eclairage.

La promotion de l’égalité des chances

Pour offrir aux collégiens motivés de l’éducation prioritaire la possibilité de continuer leurs études dans de bonnes conditions au lycée, le nombre des bourses au mérite a été revu à la hausse. Il est ainsi passé de 28 000 à 100 000 en 2006, soit un montant de 15 millions d’euros. Chaque bourse est d’un montant annuel de 800 euros. Il a également été convenu que 100 000 étudiants de grandes écoles et universités s’engagent dans l’accompagnement de 100 000 élèves de collège ou de lycée de l’éducation prioritaire. Leur mission consiste à faire découvrir à ces élèves les filières d’excellence. Pour leur part, les meilleurs élèves des collèges « ambition réussite » (les mentions « très bien » au diplôme national du brevet) peuvent, depuis 2006, choisir le lycée où ils veulent poursuivre leur scolarité dans l’académie.

La prévention contre l’illettrisme

Lancé à la rentrée 2002, le plan de prévention contre l’illettrisme a pour objectif de baisser le nombre d’enfants qui entrent chaque année en 6e en présentant des difficultés de lecture, écriture et calculs. Ils représentent 10 % d’une classe d’âge, soit 80 000 élèves. Ce plan est piloté par l’Agence nationale de lutte contre l’illettrisme et vise à détecter précocement les difficultés et les facteurs de risque, afin d’apporter aux enfants concernés et à leur famille l’assistance et l’appui dont ils ont besoin pour faire face à ces problèmes, dans la perspective d’enclencher une dynamique d’apprentissage favorisant le développement du langage et de l’aptitude de lecture et d’écriture de ces enfants, ce qui, au final, contribuera à promouvoir l’égalité des chances à l’école.