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L’égalité des chances des enfants dans la scolarité

Permettre à chaque élève de réussir sa scolarité est un objectif capital pour les professionnels de l’éducation, et ce, quel que soit son milieu ou ses origines. Toutefois, il s’agit là d’un challenge de taille, semé d’embûches, où professeurs, parents et enfants doivent jouer un rôle actif. Découvrons les possibilités et limites de cet objectif.

Une égalité possible grâce à tous

Au cours de la scolarité, les enfants peuvent subir des pressions directes ou indirectes par des freins issus de divers horizons : environnement matériel, linguistique, psychologique… Les parents jouent alors un rôle capital dans l’accompagnement de leur enfant, il est de leur devoir de l’aider à s’épanouir. Pour cela, il est important de les accompagner eux aussi, pour permettre un sentiment de revalorisation, d’autant plus s’ils ont eux-mêmes été par le passé en difficulté scolaire, voire en échec.

L’un des objectifs est de rendre le fonctionnement de l’école transparent pour plus de compréhension, pour y parvenir, des associations, des groupes de parole, des réunions sont organisés. Il convient d’ouvrir les discussions entre toutes les parties afin d’échanger les expériences de chacun, ainsi que des conseils et informations. Si les inégalités sociales et familiales sont synonymes dans de nombreux cas d’inégalités scolaires, il est temps de briser ces schémas en mettant en œuvre des dispositifs égalitaires.

Les moyens mis en œuvre pour une égalité universelle

Depuis plus de 30 ans, les inégalités sont le fer de lance de l’enseignement ainsi que des gouvernements. Une politique d’éducation prioritaire a été mise en place, avec des résultats à la fois positifs, mais aussi parfois pénalisant avec entre autres une stigmatisation des établissements classés en zone prioritaire, entraînant le départ des familles favorisées et par conséquence une diminution de la composition sociale…

A noter toutefois que de nombreux dispositifs ont été proposés et sont toujours d’actualité : les internats de la réussite (accompagnement renforcé pour les élèves motivés), les Cordées de la réussite (pour faciliter l’accès à l’enseignement supérieur pour des élèves issus de milieu modeste), les Meilleurs bacheliers (selon les résultats au bac, les meilleurs élèves jouissent d’un droit d’accès dans les formations de l’enseignement supérieur)… Si le chemin est encore long pour gommer les inégalités et offrir à chacun toutes les chances pour atteindre leurs objectifs, les moyens sont d’ores et déjà bien présents.